Journée d’été, je suis avec ma nièce que j’aime et qui est à apprendre à vivre avec la sensibilité et la lucidité de la guérisseuse qu’elle est, même si elle n’en a pas toujours conscience. C’est une jeune femme, une chercheuse d’une grande intériorité préoccupée par l’environnement, la santé, la beauté, la vie dans tous ses états. Elle a l’âme d’une herboriste, chaque fois qu’elle vient à la maison, nous parcourons le jardin, faisons du pesto, humons la mélisse, cueillons l’origan et échangeons nos secrets… Continuer la lecture
						
						
						
						
						
						
						
						
mon banc de voiture et m’allonge, laissant mon esprit flotter dans le vent. Je laisse défiler les nuages et le paysage que je vois à travers la vitre de la voiture. Nous sommes en silence, le soir tombe et nous passons devant un champ brumeux. 
						
Lorsque la fureur de nos humeurs,
Quand, enfin, fourbus,