Mon amour,
Lorsque la fureur de nos humeurs,
de nos leurres,
se tait enfin.
Lorsque les cris,
le désir de vaincre,
de convaincre,
font place à la douceur et à l’accueil.
Lorsque je recommence à entrevoir l’amour que tu as de moi
et le désir que tu as de paix,
je dépose les armes et de guerre lasse,
me laisse aller à t’aimer…
Quand, enfin, fourbus,
nous reprenons conscience
que la vie est courte, précieuse,
et qu’elle nous offre de nouveau une chance unique
d’apprendre l’art d’aimer,
je ressens une infinie gratitude.
Une grâce qui, tel un froissement d’aile de papillon,
vient à nouveau frôler mon cœur et le détendre.
Sache-le, je t’aime de toute éternité!
MR/2012