Archives mensuelles : mars 2015

Allumer la lumière!

Je marche sur la rue, beau soleil, cœur grand ouvert et puis j’entends un monsieur qui parle fort à quelqu’un, à sa dame qui entre dans la voiture tête basse, il y a un chien et je les entends aboyer après le chien, qui hurle et je pense à quel point ce monde est en manque de bienveillance et de douceur. Me vient une urgence de bienveillance globale. Continuer la lecture

La beauté, résidence du grand esprit.

« Il n’ya rien qui fait son chemin plus directement à l’âme que la beauté. » Joseph Addison

Je me rappelle petite quand arrivait le printemps avec sa magie particulière, je voyais et sentais tout différemment : c’était temps de fête et de nouveau départ pour moi qui suis née au  début du printemps. Avec mon regard neuf, même les derniers flocons étaient plus beaux, plus scintillants, la lumière du jour était plus vive, les chants à l’église le jour de Pâque étaient plus émouvants, les gens étaient plus joyeux et me semblait-il, plus près les uns des autres. Continuer la lecture

Méditation / Médication

Voilà quelque temps, quelques années, au cœur de la tempête que peut être la ménopause, lorsque son feu brûle les vestiges de la mère; la mère vue ici dans son sens large, c’est à dire, celle qui prend soin, s’agite nuit et jour, se dépasse pour répondre aux besoins des autres, d’où la nécessité d’un passage puissant pour changer de rôle et laisser place à la grand-mère, à celle qui veille avec confiance. Durant ce fabuleux, mais aussi agaçant voyage,  mon âme, cette vieille sage devant l’éternel, m’a soufflé tout doucement et inlassablement, une médecine porteuse de bienveillance, de lâcher-prise et de guérison.  Continuer la lecture

Je ne suis pas digne de te recevoir mais dis une seule parole et je suis guérie!

J’aime infiniment cette phrase, qui n’est plus très populaire par les temps qui courent. Au contraire, elle a pris des rides, est vieille, souvent ridiculisée et semble dépasser. La mode n’est pas à l’humilité, nous sommes à l’ère de la croissance personnelle et spirituelle, où des maîtres de toutes sortes nous rappellent notre toute-puissance et notre magnificence. Je n’ai rien contre, nous sommes Dieu, par lui, avec lui et en lui et je le crois sincèrement, mais malgré ma toute-puissance et le pouvoir de mes intentions bien enlignées, je suis bien incarnée dans mon humanité et me promène entre dignité et indignité, grandeur et petitesse, amour et peur, altruisme et égoïsme. Continuer la lecture