Joyeux anniversaire mon fils!

Alexis, mon fils, Je t’ai porté en mon cœur bien avant que tu ne viennes au monde.

À 16 ans, en voyage avec ma cousine et amie, j’ai entendu ton prénom pour la première fois, Alexis. Il a tout de suite résonné en moi, comme un souffle de douceur  et je me suis dit que lorsque j’aurai un fils, je l’appellerai Alexis.

Ensuite, lorsque je te portais, Louise Forestier, nous a bercé avec cette si belle chanson d’amour: « À toi belle hirondelle qui vole ici, as-tu vu dans tes îles mon Alexis » ? Et c’est ainsi, que ton prénom nous fut murmurer, un prénom prédestiné puisqu’il signifie « homme qui protège ».

Mon Alexis, il y a plus de 40 ans que je te porte en mon cœur et que je t’aime et il faut être parent pour comprendre la profondeur d’un tel amour. Un amour qui se transforme au fil du temps, mais qui nous habite et est niché au creux de nous tout au long de nos vies.

Ainsi, j’ai vu se déployer l’être humain fantastique que tu es et qui m’a été confié. Quel immense cadeau tu es mon fils et quelle joie de te savoir là, simplement là. Je ne voudrais pour rien au monde que tu sois différent ou que tu sois autrement.  Tu as dépassé toutes les attentes que j’ai ou aurais pu avoir.

Quoique tu puisses en penser, j’aime ton indépendance, ton audace qui parfois frôle la témérité, ton authenticité, ta générosité, ton charisme et ta détermination. Bref, j’aime l’homme que tu es.

Prends bien soin de toi en vieillissant mon fils, car les prochaines 40 années seront moins fringantes que les premières, mais tout aussi intéressantes, c’est une promesse.

Le seul fait de te savoir en vie, heureux et en santé me comble de joie et me ravit. Ainsi, je me souhaite de te voir vieillir afin de découvrir encore et toujours mon fils en devenir. Ce fut et c’est encore  un grand bonheur que de te chérir. Tu es l’un des plus beaux cadeaux que la vie m’ait offert.

Tout mon amour t’accompagne et souffle sur toi!

Ta mère

Manon Rousseau / 11 juin 2020

« Dieu ne pouvant être partout, a créé les mères. » Proverbe Juif

Nous sommes multiples les mères dans nos façons de réinventer le verbe aimer. Tous ces enfants que nous portons, adoptons, accueillons, qu’ils soient les nôtres, les vôtres, les leurs. Peu importe, d’où ils sont venus, je nous ai vu investis avec chacun d’eux, tant ceux qui sont passés par nos corps que nos cœurs. Dans ma tribu, nous les aimons passionnément, parfois immodérément, d’autres aiment plus sobrement mais tout autant. Je ne compare plus, parce qu’en ce monde chaque geste compte et que je reçois dans chacune de vos intentions, tous les empressements, les élans, les impulsions d’amour.

Nous sommes parfois mères, grand-mères et arrière-grand-mères, nous aimons et avons aimé de toutes les façons qui soient; parfois maladroitement, possessivement, patiemment, généreusement, bienveillamment, impatiemment, altruistement et quelquefois durement. Nous avons aimé en pleurant, consolant, s’oubliant, criant, berçant, rouspétant, secourant, complimentant, idolâtrant, critiquant, vénérant, estimant. Nous avons reçu et offert des pissenlits, des dessins, des bizous mouillés, des reproches, de l’affection, du mécontentement, de la dévotion, des effusions, de la critique, des présents enrobés de tendresse, de la ferveur, de la froideur et de la passion.

Cela fut exquis, béni, doux, difficile, agréable, ravissant, abominable, immense, pacifiant, indigne, courageux, rugueux et suave. Car, quiconque a été mère et engagée auprès d’enfants sur du long terme, sait que le verbe aimer se conjugue à tous les temps, les verbes et les adverbes… Voilà pourquoi, je nous honore, parce que la filiation, la maternité appelle le meilleur et le pire et que malgré tout, nous restons là dans la nuit, les tempêtes, les crises, tremblantes, somnolentes, étourdies, hébétées, mais debout à poser des gestes d’amour millénaires. Ces attentions, ces actions répétées depuis la nuit des temps, beau temps, mauvais temps, en rassemblement ou en confinement, se traduisent en êtres humains debout, aimants et capables de poursuive cette chaîne pyramidale d’amour qui tissent les toiles de nos vies et les rendent si précieuses et fabuleuses.

Alors me voilà à écrire ce matin, pour vous célébrer mères et grands-mères de ma lignée et toutes celles qui en chemin se sont ajoutées. De vous toutes, je suis née, me suis réinventée, réenchantée. Finalement à Aline, ma mère chérie, je suis si heureuse et fortunée de ton oui, qui a permis que je sois ici, à vivre cette fabuleuse aventure que j’aime tant.

Manon Rousseau / 10 Mai 2020

 

 

 

 

 

 

 

Journal à 4 mains

La vie au temps du Coronavirus # 5
Cette idée de chroniques à 4 mains, nous est venue, ma petite fille Océanne qui a 17 ans et moi, après une semaine de confinement suite à l’annonce du Coronavirus. Ainsi, le jour de mon anniversaire, Océanne m’a fait parvenir un mot, qui démontrait la force immense de la transmission lorsqu’elle est enveloppée d’amour et de tendresse. Continuer la lecture

La vie au temps du Coronavirus.

Chroniques à 4 mains # 4
Cette idée de chroniques à 4 mains, nous est venue, ma petite fille Océanne qui a 17 ans et moi, après une semaine de confinement suite à l’annonce du Coronavirus. Ainsi, le jour de mon anniversaire, Océanne m’a fait parvenir un mot, qui démontrait la force immense de la transmission lorsqu’elle est enveloppée d’amour et de tendresse. Continuer la lecture

La vie au temps du Coronavirus

Chroniques à 4 mains # 3

Cette idée de chroniques à 4 mains, nous est venue, ma petite fille Océanne qui a 17 ans et moi, après une semaine de confinement suite à l’annonce du Coronavirus. Ainsi, le jour de mon anniversaire, Océanne m’a fait parvenir un mot, qui démontrait la force immense de la transmission lorsqu’elle est enveloppée d’amour et de tendresse. Continuer la lecture

La vie au temps du Coronavirus

Chroniques à 4 mains # 2

Cette idée de chroniques à 4 mains, nous est venue, ma petite fille Océanne qui a 17 ans et moi, après une semaine de confinement suite à l’annonce du Coronavirus. Ainsi, le jour de mon anniversaire, Océanne m’a fait parvenir un mot, qui démontrait la force immense de la transmission lorsqu’elle est enveloppée d’amour et de tendresse. Continuer la lecture

La vie au temps du Corona Virus

La vie au temps du Coronavirus!

Chroniques à 4 mains

Cette idée de chroniques à 4 mains, nous est venue, ma petite fille Océanne qui a 17 ans et moi, après une semaine de confinement en raison du Coronavirus. Ainsi, le jour de mon anniversaire, Océanne m’a fait parvenir un mot, qui démontrait la force immense de la transmission lorsqu’elle est enveloppée d’amour et de tendresse. Continuer la lecture